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Témoignage percutant de Christian Maranda...

Retraité du « Groupement technique du 2e bataillon Royal 22e régiment », Christian Maranda a récemment livré un message aux élèves du CFER. « Même avec des limites, qu’elles soient physiques, physiologiques ou intellectuelles, il est important de regarder en avant. Il ne faut jamais abandonner et, au contraire, nous devons travailler deux fois plus fort afin d’atteindre nos objectifs. La réussite vient avec la somme des efforts que nous y mettons. » Tel fut le message lors de cette rencontre bien spéciale.

La vie du capitaine Maranda a basculé le 1er août 2009 alors qu’un engin artisanal a explosé durant une mission à Kandahar. Au moment de l’explosion, deux ingénieurs de combat furent tués sur le coup et le capitaine Maranda a subi d’importantes blessures sur tout un côté du corps. Il fut alors placé dans un coma artificiel pendant des semaines. Plusieurs interventions chirurgicales ont été nécessaires au cours des mois d’hospitalisation qui ont suivi, afin de reconstruire son corps meurtri.

Ce processus a duré plusieurs années, au cours desquelles les séjours à l’hôpital se sont enchaînés afin de poursuivre les opérations et la réhabilitation. Il est certain que pendant cette période, alors que ses chances de survie était quasiment nulles, ou encore que les probabilités qu’il soit à nouveau capable de marcher n’étaient pas bonnes; le combattant a vécu des périodes de découragement. Jusqu’au jour où il a accepté ses limites !

Le capitaine a compris qu’il pouvait être encore utile à la société, mais d’une autre façon et c'est alors qu'il s'est construit un avenir en considérant son état. Il est devenu un athlète en « parakayak » et il offre maintenant des conférences de motivation à travers le Québec.

De passage au CFER des Chênes de Drummondville, son message de résilience et de persévérance à devenir quelqu’un de productif pour la société, malgré les difficultés, restera mémorable pour ces centaines de jeunes et intervenants qui ont assisté à cette rencontre. Celle-ci a été rendue possible grâce à l’implication du Centre de formation en entreprise de récupération (CFER) des Chênes, ainsi que du Club Rotary Drummondville.